Accord : trois notes de noms différents, ou plus, entendues ensemble forment un accord. Un accord peut être plaqué ou arpégé. (voir illustration 1)
Accord parfait : l'accord parfait est composé de trois notes : la fondamentale, sa tierce et sa quinte juste. Si la tierce est majeure, l'accord sera "parfait majeur". Ex. : Do (fondamentale) Mi (sa tierce majeure) Sol (sa quinte juste). Si la tierce est mineure, l'accord sera "parfait mineur". Ex. : Do - Mib - Sol.
Altérations : signes que l'on place devant la note pour en faire monter ou descendre la hauteur. Les altérations les plus souvent employées sont le dièse (#) qui monte la note d'un demi-ton et le bémol (b) qui la baisse d'un demi-ton. Le bécarre indique que la note précédemment altérée redevient normale.
Altérations à la clé : (comme à l'illustration 5) signes placés juste après la clé, indiquant les notes qui seront altérées de façon régulière au cours du morceau, évitant ainsi d'écrire le signe d'altération devant ces notes. Les altérations à la clé sont placées dans un ordre qu'il faut mémoriser :
Fa - Do - Sol - Ré - La - Mi - Si pour les dièses, qui haussent la note d'1/2 ton.
Si - Mi - La - Ré - Sol - Do - Fa pour les bémols, qui baissent la note d'1/2 ton.
Arpège : succession des notes d'un accord. Lorsque cette succession se répète, on va parler "de passage en arpèges", "de morceau en arpèges", ou bien encore d'accompagnement en arpèges". (voir illustration 2)
Barré : On a parfois besoin de jouer plusieurs notes, sur plusieurs cordes différentes, mais dans la même case : on appuie alors le doigt (presque toujours le doigt 1) non pas sur le bout, mais allongé le long de la barrette. On écrit la lettre B (pour Barré) ou bien C (pour Ceja, qui signifie Barré en espagnol) suivie du chiffre romain indiquant la case où appuyer le doigt couché. (voir photo 3)
Doigté : Indication, par des petites lettres ou des chiffres, des doigts qui doivent jouer les notes. On dira, par exemple : "ne pas faire d'erreurs de doigté", "trouver un meilleur doigté", "modifier le doigté", "écrire le doigté"...
Ecart : Lorsque des doigts doivent se placer plus loin que leur position habituelle, on dit qu'il font un écart. (voir photo 4)
Etude : Morceau écrit dans le but précis de faire travailler en détails un aspect de la technique instrumentale, ou bien encore de l'écriture musicale - ou bien les deux. Tout guitariste apprend un jour les Etudes de Carcassi, de Sor, de Giuliani, de Coste, de Pujol, de Brouwer... On ne trouve pas de morceaux appelés Etudes avant le XIXe siècle.
Harmoniques (sons harmoniques, notes harmoniques) : Sons que l'on produit à la guitare en jouant normalement avec la main droite mais en effleurant légèrement la corde avec la main gauche au lieu de l'appuyer sur la touche. Ce sont les harmoniques dites "naturelles", les plus courantes, que l'on peut obtenir au niveau des barrettes XII, VII, V, IV et IX. On représente les notes harmoniques par une tête de note en forme de losange et on indique généralement la corde et la case concernées.
(voir illustration 5)
Ordre des notes : les notes se suivent dans un ordre précis, qu'il faut bien connaître :
Do - Ré - Mi - Fa - Sol - La - Si est l'ordre diatonique ascendant.
Do - Do# - Ré - Ré# - Mi - Fa - Fa# - Sol - Sol# - La - La# - Si est l'ordre chromatique ascendant, où toutes les notes sont séparées par un demi-ton.
Do - Si - Sib - La - Lab - Sol - Solb - Fa - Mi - Mib - Ré - Réb - Do est l'ordre chromatique descendant, où toutes les notes sont séparées par un demi-ton.
Positions I, II, III, IV, V... de main gauche (parfois appelées Quadruples I, II, III,...) : Lorsque le premier doigt de la main gauche est placé à la hauteur de la barrette I, et que les trois autres se placent à la hauteur des 3 barrettes suivantes, on dit que la main gauche est "en position I". Si on avance toute la main d'une case, nous serons "en position II". Puis "en position III", "en position IV", etc. On écrit juste le chiffre romain pour indiquer le moment où la main viendra se placer dans une position. Elle y restera jusqu'à l'apparition d'un chiffre différent. (voir page Vidéos 1, "Les positions")
Pièce : On appelle pièce un morceau de musique, généralement composé d'une seule partie. On n'appellera pas "pièce" un morceau ayant un titre général comme "Etude", "Suite", Sonate", Concerto", etc.
Pulsations : 1- Petits sons brefs produits à intervalles réguliers par le métronome. 2 - Battements réguliers du pied, de la main, de la tête, du corps, que le musicien fait en jouant ou en dirigeant les autres. Sensation intérieure de ces battements réguliers, inaudibles pour les autres.
Polyphonie : On entend une polyphonie, ou musique polyphonique, lorsque plusieurs voix sont jouées ensemble. (voir illustration 6)
Solfier : Lire les notes sur la portée, en disant leur nom, en respectant leur durée (c'est à dire, bien en rythme) et si possible en les chantant à la juste hauteur. On ne peut solfier qu'une voix à la fois. Il est recommandé de solfier sa partition avant de la jouer à la guitare. On peut aussi jouer et solfier en même temps.
Tempo, ou Mouvement : vitesse des pulsations. Le métronome permet de connaître un tempo avec précision : il suffit de le régler sur le chiffre ou dans la zone d'indication générale (Largo, Presto,...) indiqué au début de la partition.
Temps : Un temps, en musique, est la durée comprise entre deux pulsations.
Voix : En musique, le mot voix désigne une partie musicale mélodique (où l'on ne joue jamais plusieurs notes en même temps). Certains instruments ne peuvent jouer qu'une seule voix (flûte, trompette, saxophone et... voix chantée) : ce sont des instruments monodiques. D'autres peuvent jouer 2, 3, 4 voix ensembles (guitare, claviers, harpe) : ce sont des instruments polyphoniques. Les instruments à cordes frottées (violon, alto violoncelle, contrebasse) peuvent jouer deux voix ensemble, mais ils sont plus généralement utilisés comme des instruments monodiques.